Ce pays européen relève la vitesse maximale sur autoroute à 150 km/h, une expérimentation qui pourrait être appliquée en France ?

La Tchéquie relève la vitesse maximale sur autoroute à 150 km/h. Une première dans l’Union européenne, mais la règle ne s’appliquera pas partout ni tout le temps.

Rouler plus vite, mais seulement sous conditions. C’est l’idée du gouvernement tchèque, qui lance une expérimentation inédite sur ses autoroutes dès septembre 2025.

La nouvelle limitation à 150 km/h ne s’appliquera que sur un tronçon précis de l’autoroute D3, entre Tábor et České Budějovice. Sur place, des panneaux dynamiques afficheront la vitesse autorisée en temps réel.

Par temps clair et sans travaux, les conducteurs pourront appuyer un peu plus sur l’accélérateur. Mais en cas de pluie, de bouchons ou de chantier, la vitesse pourra retomber à 110 km/h, voire moins.

Une mesure expérimentale

Pour le ministre des Transports Martin Kupka, il s’agit avant tout d’un test. L’objectif est de mesurer l’impact de cette nouvelle limite sur la fluidité du trafic et la sécurité routière.

"Nous voulons évaluer comment la population réagit et si cela entraîne plus d’accidents", avait-t-il précisé en début d'année. Si l’expérience s’avère concluante, elle sera élargie à d’autres axes majeurs du pays, comme la D1 et la D11.

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La Tchéquie devient ainsi le premier pays de l’Union européenne à relever officiellement la vitesse maximale à 150 km/h. Une décision qui contraste avec les choix d’autres voisins.

Aux Pays-Bas, la limite est descendue à 100 km/h en journée pour réduire la pollution. En Autriche, un projet à 140 km/h a finalement été abandonné. Quant à l’Italie, la loi prévoit déjà une autorisation à 150 km/h sur certains tronçons, mais elle n’est quasiment jamais appliquée.

Cette expérimentation pourrait inspirer d’autres pays, comme la France. Pour l’instant, aucune décision n’a été prise, mais l’idée d’augmenter temporairement la vitesse sur certains tronçons autoroutiers, en fonction de la météo et du trafic, est déjà discutée dans plusieurs cercles techniques et politiques.

Les résultats de ce test européen seront scrutés de près pour évaluer l’impact sur la sécurité et la fluidité du trafic avant toute éventuelle application chez nous.