Malus écologique rétroactif 2026 : mais qui devra réellement payer cette taxe sur les voitures d’occasion ?

1 semaine ago 31

Depuis quelques jours, le malus écologique rétroactif inquiète de nombreux automobilistes. En réalité, très peu de voitures d’occasion seront concernées. Voici ce qu’il faut savoir avant de s’inquiéter inutilement.

Faut-il craindre le malus écologique rétroactif ? Pas vraiment. La mesure, prévue pour 2026 dans le projet de loi de finances, ne vise qu’une poignée de véhicules bien précis.

Contrairement à certaines rumeurs, la majorité des voitures d’occasion ne seront pas touchées. On vous explique.

Mais qui devra payer le malus rétroactif ?

Volkswagen TakataPhoto : Volkswagen

Il faut d'abord rappeler que le malus écologique, appliqué depuis 2008, taxe les véhicules selon leurs émissions de CO2. Jusqu’à présent, il concernait uniquement les voitures neuves lors de leur première immatriculation.

Dès 2026, la loi prévoit d’étendre cette taxe à certains véhicules d’occasion, mais seulement dans deux cas particuliers à savoir les modèles ayant appartenu à un diplomate ou à une personne bénéficiant d’une carte mobilité inclusion.

Ces véhicules avaient été exonérés lors de leur première mise en circulation et devront désormais s’acquitter du malus si revendus.

Les voitures anciennes sont-elles concernées ?

Non, et heureusement au vu l'âge avancé du parc automobile français qui est de 13 ans en 2025. Les voitures immatriculées avant 2015 ne seront pas touchées.

Et celles qui respectaient les seuils d’émissions au moment de leur achat ne verront pas la facture augmenter. Il n’y aura donc aucun rattrapage général.

En clair, le malus rétroactif ne s’appliquera pas à l’ensemble du parc automobile, mais uniquement à ces quelques exceptions. Vous pouvez donc souffler.

Un malus toujours plus strict pour les modèles neufs

Le vrai durcissement concerne, comme toujours, les voitures neuves. En 2026, la taxe débutera à 50 euros dès 108 g/km de CO2 et pourra atteindre 80.000 euros au-delà de 191 g/km. Le plafond, déjà fixé à 70.000 euros en 2025, comme l'explique le gouvernement.

Seuls quelques véhicules spécifiques paieront un malus rétroactif en 2026. Pour la grande majorité des automobilistes, rien ne change. Pas de nouvelle taxe surprise, juste un ajustement technique dans un dispositif déjà existant.

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