Depuis deux ans, l’industrie automobile chinoise est la cible d’une vague sans précédent de “Black PR” : campagnes de dénigrement organisées, attaques virales, faux tests et rumeurs orchestrées sur les réseaux sociaux. Derrière ces offensives se cachent des intérêts commerciaux, des agences spécialisées et des “armées de trolls” capables de faire et défaire la réputation d’un constructeur en quelques jours. Cette guerre de l’information, chiffrée en milliards de yuans de pertes potentielles, pousse désormais les marques à riposter publiquement, à offrir des primes record pour démasquer les commanditaires et à réclamer une régulation d’urgence.